Le vitrail, est-ce seulement un art religieux qui sert à ornementer les édifices religieux ? On constate que non, aujourd’hui, il y a de nombreuses demeures seigneuriales, ou même particulières qui en sont ornées généreusement. Basé sur la représentation du divin, des choses célestes et de la pureté, le vitrail n’est pas seulement resté au sein de l’église chrétienne ou d’une basilique. Il s’est aussi largement répandu jusqu’à aujourd’hui, dans les temps modernes et dans les habitations particulières des croyants. Mais comment maîtriser cet art noble et délicieux de peinture sur verre ? Pour plus de détails, vous pouvez aller sur www.glasmalerei-latos.eu.
Préparation de la maquette
Voici l’essentiel et les bases de ce qu’il faut savoir sur l’art du vitrail.
Avant de commencer à peindre, il faut d’abord créer la maquette et le carton. Alors la maquette, c’est un dessin préparatoire sur lequel figure le graphisme et les futures couleurs du vitrail. Il se réalise au dixième, ce dessin. Le réseau de plomb n’y figure pas encore. Ensuite, c’est le carton : on agrandit la maquette. On donne au dessin sa taille réelle avec le réseau de plomb. Après, c’est le calibrage pendant lequel on découpe les gabarits en suivant le tracé des lignes de plomb. On retire ensuite l’épaisseur du plomb avec un ciseau à trois lames. Une fois les couleurs choisies, l’artisan verrier ou le maître-verrier découpe ensuite les verres. De nos jours, on utilise le tungstène pour découper le verre, mais au Moyen Âge, on utilisait plutôt du fer chauffé, et à partir de la renaissance, on utilisait un diamant.
Peinture sur verre
On appelle la peinture pour vitrail la grisaille. Mais il existe également d’autres types de peintures qu’on utilise, comme le jaune d’argent, les émaux… Pour fixer la grisaille sur du verre, on utilise de la poudre de verre fondu à une température de 650 °C comme fondant. On fait cuire également les morceaux de verre pour plus de fixation de la peinture. Et pour ce qui est des couleurs, il y a des choix particuliers pour représenter chaque figure. Par exemple, on utilise le bleu pour peindre le ciel, ou la vérité éternelle ; et le blanc pour la pureté et la justice. Quant au vert, on le choisit pour peindre les dragons, les serpents et les démons sur les façades d’églises… On utilise plusieurs types de pinceaux pour appliquer la peinture sur le verre : on a le blaireau ; le putois ; ou encore le renard… Et enfin, en ce qui concerne la peinture : quelques fois, on l’enlève après, pour faire apparaître des motifs qu’on ait tracé à l’aide d’aiguilles, de petits bois, ou de plumes…
Montage en plomb et masticage
L’étape suivante de la réalisation d’un vitrail vitraux, c’est le montage en plomb. Cette étape consiste à assembler les pièces de vitraux entre elles sur le réseau de plomb. Le réseau se constitue de plusieurs baguettes malléables qui permettent de bien façonner ensuivant le contour des verres. Les ailes de plomb sont ensuite rabattues et on applique une soudure à l’étain sur les intersections des baguettes. Avant de nettoyer le panneau, on applique du mastic sur chacun de ses côtés pour s’assurer de son étanchéité. Et voilà, le vitrail peut maintenant être posé dans l’édifice.